
Dans le monde actuel, la technologie n’est plus à présenter : elle fait partie de notre quotidien, elle vit, chemine et grandit avec nous. Elle évolue tellement qu’elle semble s’apparenter au raisonnement humain, à un tel niveau qu’une question majeure ne peut plus être ignorée : l’IA va-t-elle remplacer l’humain ?
Deux écoles se dessinent face à cette question : certains considèrent qu’il est impossible pour l’IA de remplacer l’être humain, et pour d’autres, la réponse semble plus qu’évidente.
L’IA serait une révolution, non seulement pour simplifier les tâches du quotidien, mais bien plus encore : elle pourrait devenir un levier de développement fulgurant pour les capitalistes. Le but de toute entreprise étant de minimiser ses charges afin de maximiser son profit, il paraît logique d’envisager le remplacement de l’homme par des machines. Non seulement les coûts seraient réduits, mais le travail pourrait également sembler plus « parfait ».
Mais à quel prix ?
Dans le domaine du marketing, l’intelligence artificielle ne se contente plus de proposer des publicités ciblées ou d’analyser des données : elle crée du contenu, gère des campagnes, optimise les budgets et peut même tenir une conversation. On assiste à une transformation du métier. Là où il fallait une équipe entière pour surveiller une campagne, interpréter des indicateurs et ajuster une stratégie, une IA bien configurée peut accomplir cela en quelques minutes.
Mais faut-il pour autant tirer la sonnette d’alarme ? Pas forcément.
Si l’IA excelle dans l’exécution, elle reste limitée dans l’intuition. Elle traite des données passées, mais peine à anticiper les tendances culturelles, les changements sociaux et surtout à saisir l’émotion humaine.
Le marketing ne se résume pas à des chiffres : il crée de l’émotion, de la connexion et de l’interaction avec sa cible. Le marketeur demeure ce pont entre les données et l’humain, entre la logique et la créativité. Il capte l’ambiance d’un marché, ressent les vibrations d’un public et adapte un message en fonction d’une intuition que l’IA ne possède pas.
En réalité, plus que de remplacer, l’IA transforme le rôle du marketeur. Celui-ci devient moins un exécutant et davantage un stratège.
C’est un changement de posture, pas une disparition.